Définition de USURP, E

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DÉFINITIONS - ÉTYMOLOGIE -

Prononciation : u-zur-pa-teur, tri-s'

DÉFINITIONS

1
Celui, celle qui, par violence, par ruse, s'empare des possessions, du pouvoir d'un autre.
Vos armes l'ont conquise [Rome], et tous les conquérants, Pour être usurpateurs, ne sont pas des tyrans
Celui qui est usurpateur de la prêtrise en sera du moins inutile possesseur
de Esprit FLÉCHIER dans Panég. II, 389
Pepin, l'usurpateur de la France, ne souffrit pas que les Lombards usurpassent cette capitale [Rome] et fussent trop puissants
Va, du lit de ma soeur l'usurpatrice infâme [Frédégonde]....
de LEMERC. dans Frédég. et Brunehaut, I, 2
Nature : Absolument, celui, celle qui a usurpé une souveraineté.
Toutes les grandeurs ne sont pas voisines des précipices, tous les usurpateurs n'ont pas été malheureux
Le commencement du XVIIe siècle était le temps des usurpateurs, presque d'un bout du monde à l'autre
L'usurpateur, qualification que les royalistes donnaient à Napoléon Ier, et que leurs adversaires employaient souvent par ironie.
Il n'est vilain qui, pour se faire un peu décrasser, n'aille du roi à l'usurpateur et de l'usurpateur au roi
2
Nature : Adj.
Il a fui devant nous, pour retarder sa perte, Ce peuple usurpateur de l'empire des eaux
de Nicolas GILBERT dans Ode sur la guerre.
Il a révolté tous les philosophes, c'est-à-dire tous les usurpateurs de ce beau nom
de Stéphanie Félicité Ducrest de St-Albin, comtesse de GENLIS dans Veillées du château t. III, p. 19

ÉTYMOLOGIE

1
Provenç. usurpaire, usurpador ; esp. usurpador ; ital. usurpatore ; du lat. usurpatorem, de usurpare, usurper.